La Biennale Saint-Laurent c’est 37 artistes contemporains qui exposent dans une trentaine de lieux d’un des plus vieux quartier grenoblois. Du Musée Archéologique, au salles de restaurants en passant par la Casemate, tous investissent une partie des lieux, et tous se retrouvent aussi au Musée Dauphinois avec une de leurs œuvres. En 2014 le thème était une technique : le dessin.
J’ai pris le parti de travailler sur un support nerveux et peu docile -le papier calque- afin de pouvoir jouer sur les valeurs, mais aussi sur la transparence et la profondeur qu’elle crée.
Texte du dossier de presse :
Le dessin c’est dur.
Le moindre trait est une limite.
Un chemin, une coupure qui définit
des territoires.
On les cerne, on les répertorie,
on les nomme et ils s’articulent
à leur tour entre eux.
Ils échangent, circulent, fermentent,
ce sont des organismes avec leur propre vocabulaire.
Leur but est de s’échapper.
Le dessin c’est dur.
Il faut s’en méfier.

“De Choses et d’Autres”
(Papier calque, feutre, mine de plomb, antirouille, blanc correcteur)

“L’État des Lieux”
(Papier calque, craft, papier, stylo bille, mine de plomb, antirouille,)

“La Grande Lessiveuse”
(Papier calque, pierre noire, mine de plomb, gouache)

“Le Lutteur 2”
(Papier calque, pierre noire, mine de plomb)

“Sans titre”
(Papier calque, papier, pierre noire, mine de plomb, feutre, gouache)

“La Courbure du Temps”
(Papier calque, papier blanc, pierre noire, mine de plomb, stylo, feutre, gouache)
Dessin accroché au Musée dauphinois, au sein de l’exposition sur les cadrans solaires“L’isère voit midi à sa porte”.